Louis IDRAC
Louis Idrac, souffleur à l'Opéra, en 1904
Louis IDRAC
ténor français
(84 quai de Tounis, Toulouse, Haute-Garonne, 21 février 1846* – ap. 1913)
Fils de Géraud IDRAC (– ap. 1876), plâtrier, et de Thérèse Julie BARTHE (– av. 1876).
Epouse 1. à Toulouse le 26 août 1868* Jeanne Marie Louise Guillaumette JOFFRIONA (Toulouse, 24 juin 1848* – Liège, Belgique, 09 décembre 1872), pianiste et artiste lyrique, parents de Julie Léonie IDRAC.
Epouse 2. à Toulouse le 05 juillet 1876* Emilie Mimie Rosalie BALTUS (Ath, Belgique, 18 décembre 1842 – rue Victor-Hugo, Saint-Pierre, Martinique, 23 octobre 1888*), artiste lyrique, fille d'Alfred BALTUS.
Au Conservatoire de Paris, il y obtint en 1868 un 3e accessit de chant (élève de Révial) et un 2e accessit d’opéra-comique (élève de Couderc), et en 1869, un 2e accessit de chant (élève de Roger) et les 1ers accessits d’opéra (élève de Duvernoy) et d’opéra-comique (élève de Couderc). Il chanta à l’Opéra-Comique (1869-1872), à Rouen, à Anvers, au Théâtre-Royal de La Haye (second ténor, 1876), au Grand-Théâtre de Bordeaux (les Cloches de Corneville (Grenicheux) en juin 1878), à Dijon, à Gand, à Perpignan, à Brest, à Constantine. En 1890, il entra au Palais Garnier où il chanta des petits rôles, et où il fut souffleur de juillet 1896 à 1914. Il fut nommé officier d’académie le 01 janvier 1901.
Sa carrière à l'Opéra-Comique
Il y débuta le 03 octobre 1869 dans le Chalet (Daniel).
Il y créa le 18 janvier 1872 Fantasio (Facio) de Jacques Offenbach. |
Sa carrière à l'Opéra de Paris
Il y débuta le 30 juin 1890 dans les Huguenots (le Veilleur).
Il y créa le 28 décembre 1891 Thamara (un Officier) de Louis Bourgault-Ducoudray ; le 16 mars 1894 Thaïs (un Cénobite) de Jules Massenet ; le 08 février 1895 la Montagne-Noire (un Chef monténégrin) d’Augusta Holmès ; le 18 décembre 1895 Frédégonde (un Clerc) d’Ernest Guiraud.
Il y participa à la première le 16 septembre 1891 de Lohengrin (un Vassal) de Richard Wagner [version française de Charles Nuitter] ; le 16 mai 1892 de Salammbô (un Pontife) d’Ernest Reyer. Il y chanta la Favorite (un Seigneur, 1890) ; Sigurd (Hawart, 1890 ; 100e le 30 décembre 1891) ; Roméo et Juliette (Benvolio, 1890) ; l’Africaine (un Officier, 1890 ; un Huissier, 1891 ; un Indien, 1893) ; Patrie ! (Miguel, 1891) ; le Cid (don Arias, 1891) ; la Juive (un Homme du peuple, 1891) ; Robert le Diable (un Chevalier, 1891) ; le Prophète (un Seigneur, 1891) ; Samson et Dalila (un Philistin, 1894). |
Ténor d’extérieur peu avantageux, mais doué d’une assez bonne voix qui lui permit de faire sa carrière en province et à l’étranger. (Albert Soubies et Charles Malherbe, Histoire de la seconde salle Favart, 1893)
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