Julia LUCAS
Marguerite Julia Paule DUPONT dite Julia LUCAS
soprano français
(Alger, Algérie française, 17 novembre 1864* –)
Fils de Louis Dagobert DUPONT (1830 –), adjudant d'administration militaire, et de Victoire Elisabeth Marie Delphine TRESNEAU (1839 –).
Epouse à Paris 18e le 23 octobre 1890* (divorce à Lyon, Rhône, le 13 juin 1906) Georges LUCAS (1868–1917), ténor.
Elle débuta avec son mari le ténor Georges Lucas, à Marseille, en 1891-1892, comme chanteuse d'opérettes. Elle quitta le théâtre pendant un an et entra à l'Eden-Concert de Paris, tout en travaillant son répertoire d'opéra avec P. Marcel. Elle reprit le théâtre à Genève, comme chanteuse légère, et y créa en février 1896 Photis d'Audran et y participa à la première de Sigurd. Elle passa à Bordeaux, à Nantes, où elle participa à la première de Messidor ; ensuite à Toulouse, où elle chanta la première de Thaïs. Puis elle entra à l'Opéra de Paris, toujours avec son mari. En 1902, elle était avec lui au Grand Théâtre de Lyon. Ils ont divorcé en 1906.
En 1909, elle a enregistré sur cylindres pour la marque Edison (n° 17023 : "Sombre forêt" extrait de Guillaume Tell ; n° 18008 : "Chacun le sait" extrait de la Fille du régiment).
En 1890, elle habitait 2 rue de Suez à Paris 18e ; en 1902, 133 Grande rue à Nogent-sur-Marne, Seine [auj. Val-de-Marne].
Sa carrière à l'Opéra de Paris
Elle y débuta le 07 juillet 1899 dans les Huguenots (la Reine).
Elle y chanta Sigurd (Hilda, 1899) ; Guillaume Tell (Mathilde, 1900). |