Jean-Baptiste PORTEHAUT

 

 

 

 

Jean-Baptiste Florentin PORTEHAUT dit Jean-Baptiste PORTEHAUT

 

baryton français

(Bordeaux, Gironde, 20 juillet 1822* – 1889 ou 1890)

 

Fils de Florentin Alexandre PORTEHAUT (Étampes, Seine-et-Oise [auj. Essonne], 25 novembre 1799 [4 frimaire an VIII]* – 41 rue des Martyrs, Paris 9e, 22 mai 1870*), imprimeur en taille douce [fils de Pierre Florentin PORTEHAUT, maçon en plâtre puis imprimeur en taille douce, et de Julienne Elisabeth JAMAIN, mariés à Étampes le 12 décembre 1797 [22 frimaire an VI]], et d’Angélique Pauline LOURS (– av. 1870), mariés.

Epouse à Paris ancien 4e le 07 mai 1844* Adélaïde Ursule COMBE (Malesherbes, Loiret, 21 octobre 1823* –), fille de Pierre Louis COMBE (1780 –), maître vinaigrier, et d’Aline Anne Angélique LOURS, mariés.

Son père est le frère de Jacques Marie PORTEHAUT (Paris ancien 12e, 10 décembre 1802 [19 frimaire an XI]* –), graveur, marié à Paris le 06 mai 1826 avec Marie Désirée ROYER, parents d’Etienne Marie PORTÉHAUT (Bordeaux, 24 février 1827* – Bordeaux, 05 septembre 1896*) [épouse 1. à Versailles, Seine [auj. Yvelines], le 01 septembre 1863* (divorce le 15 mai 1885) Adrienne Justine OUBRY D’INGRANDE (Paris ancien 2e, 01 janvier 1846 –) ; épouse 2. Marguerite Marie Thérèse MARTIN], violon solo et sous-chef d’orchestre au Théâtre des Italiens ; et de Louis Adolphe PORTÉHAUT (Paris ancien 4e, 14 décembre 1828* – Monaco, 05 décembre 1907*) [époux d’Anna Sophie GRENET], accompagnateur à l’Opéra, et qui fut répétiteur d’études du clavier (hommes) au Conservatoire de Paris du 28 février 1850 à 1863.

 

 

En 1842, il était baryton au théâtre de Gand. En 1844, il était professeur de musique à Paris. Il débuta à l’Opéra en 1845. Il chanta également aux Concerts du Conservatoire (sociétaire du 13 novembre 1849 au 29 mai 1883). Son nom a été quelquefois orthographié Portéhaut, Portheaut et Porthéaut.

En 1863, il habitait 47 rue des Martyrs à Paris 9e.

 

 

 

Sa carrière à l'Opéra de Paris

 

Il débuta à la Salle Le Peletier en 1845.

 

Il y créa le 26 novembre 1847 Jérusalem (le comte de Toulouse) de Giuseppe Verdi ; le 16 juin 1848 l’Apparition (Alvar) de François Benoist ; le 25 août 1848 l’Eden (le Démon de la tentation) de Félicien David ; le 06 novembre 1848 Jeanne la Folle (don Fadrique) de Louis Clapisson ; le 24 décembre 1849 le Fanal (Valentin) d’Adolphe Adam ; le 09 mars 1864 le Docteur Magnus d’Ernest Boulanger ; le 28 avril 1865 l’Africaine (un Matelot) de Giacomo Meyerbeer.

 

Il y chanta le Comte Ory (Raimbaud, 1845) ; la Reine de Chypre (Jacques de Lusignan, 1845) ; Guillaume Tell (Guillaume, 1846) ; les Huguenots (le Comte de Nevers, 1846) ; Lucie de Lammermoor (Ashton, 1846) ; la Muette de Portici (Pietro, 1846) ; la Favorite (Alphonse, 100e le 18 février 1849).

 

 

 

 

Théâtre de Gand. M. Portéhaut. Voilà un homme de talent déjà, quoique jeune encore, possédant un bel instrument dont il tirera un parti magnifique, quand de bonnes et constantes études l’auront mûri et perfectionné. Nous apprenons que cet intéressant artiste vient de signer un brillant engagement pour Strasbourg ; c’est une précieuse acquisition pour le théâtre de cette ville.

(le Journal des Théâtres, 07 avril 1844)

 

 

 

 

 

 

 

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