Antoine ROCHEBLAVE
Antoine ROCHEBLAVE
compositeur français
(La Croix-Rousse [auj. Lyon 4e], Rhône, 20 février 1829* – Paris 9e, 24 avril 1882*),
Fils d’Antoine ROCHEBLAVE (1801 – av. 1870), ouvrier en soie, et de Bonne JANOT (– av. 1870), ouvrière en soie.
Epouse à Paris 9e le 08 décembre 1870* Élisabeth Françoise ADAM dite Élisa ADAM-BOISGONTIER (Saint-Malo, Ille-et-Vilaine, 04 mars 1816* – 38 rue Rodier, Paris 9e, 15 mars 1876*), auteur dramatique [veuve d’Auguste Victor BOISGONTIER (Paris, 05 mai 1816 – Paris 14e, 18 octobre 1869*), imprimeur], fille de Nicolas ADAM (1776 – av. 1870), ancien militaire, et de Jeanne Marie LEVÊQUE (1793 – av. 1870), marchande.
Il était compositeur et fabricant de passementeries. Son témoin de mariage fut le ténor Pierre Jules Michot.
En 1870, il habitait 38 rue Rodier à Paris 9e. Il est décédé à cinquante-trois ans, en son domicile, 72 rue Rodier à Paris 9e.
Sa femme, Élisa ADAM-BOISGONTIER, dont il a mis en musique plusieurs vaudevilles, a écrit aussi sous le pseudonyme de Paul DUBOURG ; on lui doit le livret du Procès, opérette en un acte, sur une musique d'Albert Grisar (1867) ; elle n'a pas de lien avec l’actrice Geneviève Élisa BOISGONTHIER dite Élisa BOISGONTIER (Paris, vers 1817 – Paris 12e, 02 janvier 1877*).
œuvres lyriques
la Bohémienne, vaudeville en 1 acte, paroles d'Elisa Adam-Boisgontier (1860) Une reine de vingt ans, vaudeville en 1 acte, paroles d'Elisa Adam-Boisgontier (1861) Deux lunatiques à Saint-Cloud, vaudeville en 1 acte, paroles d'Elisa Adam-Boisgontier (1863) => partition le Lutin des grèves, opérette en 1 acte, paroles d'Elisa Adam-Boisgontier (1865) la Demande en mariage, vaudeville, paroles d'Elisa Adam-Boisgontier (1866) les Amis de Claudin, vaudeville, paroles d'Elisa Adam-Boisgontier (1870)
chansons
Adieu, Préau !, chœur à 3 voix égales, paroles d'Elisa Adam-Boisgontier (1868) Beau valseur (le), chœur bouffe, paroles d'Elisa Adam-Boisgontier (1866) Boléro (le), chœur pour 4 voix d'hommes, paroles d'Elisa Adam-Boisgontier (1864) Campanella (la), chœur à 3 voix égales, paroles d'Elisa Adam-Boisgontier Colonel Palsambleu (le), duo comique, paroles d'Elisa Adam-Boisgontier (1865) Conquêtes de Jean-Pierre (le), chansonnette, paroles d'Elisa Adam-Boisgontier (1866) Elle choisit un malotru !, rondeau, paroles d'Elisa Adam-Boisgontier (1867) Fête au village (la), chansonnette, paroles d'Elisa Adam-Boisgontier (1864) Gauloise (la), mazurka pour 4 voix d'hommes, paroles d'Elisa Adam-Boisgontier (1863) Labour (le), chœur pour 4 voix d'hommes, paroles d'Elisa Adam-Boisgontier (1863) Monsieur Bougon, chansonnette, paroles d'Elisa Adam-Boisgontier (1867) Mot souhaité (le), rondeau, paroles d'Elisa Adam-Boisgontier (1870) Père et fils, romance, paroles d'Elisa Adam-Boisgontier (1863) Petit poisson deviendra grand, chansonnette, paroles d'Elisa Adam-Boisgontier (1867) Pionniers (les), chœur pour 4 voix d'hommes, paroles d'Elisa Adam-Boisgontier (1861) Sur la grève, chœur à 3 voix égales, paroles d'Elisa Adam-Boisgontier (1867) Vilains oiseaux !, romance, paroles d'Elisa Adam-Boisgontier (1867) Vin (le), chanson, paroles d'Elisa Adam-Boisgontier (1870) Visite (la), chœur pour 4 voix d'hommes, paroles d'Elisa Adam-Boisgontier (1867) |
la Campanella
chœur à trois voix égales
(par. Elisa Adam-Boisgontier - mus. Antoine Rocheblave)
[Elisa Adam-Boisgontier]
Elle a fait parler d'elle assez bruyamment une fois dans sa vie, au moyen d'un petit subterfuge innocent d'ailleurs, et qui a été parfois renouvelé depuis avec le même succès. Le début au théâtre de cette dame qui « commis » divers romans, nouvelles ou comédies, eut lieu au Gymnase en 1854 et fut entouré d'un certain mystère. Avant la représentation de sa première pièce, une petite comédie d'intrigue, assez habilement imaginée par elle ou par la direction du Gymnase, fut offerte au public à l’effet de donner plus de piquant et d'attrait à l'œuvre qu'on allait représenter. L'administration du théâtre fit insérer dans les journaux une note annonçant que le manuscrit d'une comédie intitulée la Pariure de Jules Denis avait été déposée chez le concierge de la salle sans aucune indication du nom de son auteur ; le comité avait lu la pièce, qui avait été trouvée charmante, et on venais d'en distribuer aussitôt les rôles. En conséquence, on invitait le trop modeste auteur à faire connaître son nom. Vingt jours après, deuxième note : la Pariure de Jules Denis était sue ; l'auteur n'avait pas jugé à propos de se désanonymer, et la pièce allait néanmoins être jouée le lendemain ou le surlendemain. Elle le fut en effet, mais avec un petit succès, qui fut dû surtout à l'intrigue que je viens de raconter.
(Georges d'Heylli, Dictionnaire des pseudonymes, 1887)
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