Tony THOMAS
Antoine THOMAS dit Tony THOMAS
ténor (trial) français
(50 bis rue Basse-du-Rempart, Paris 9e, 31 mars 1867* –)
Fils de Jean-Marie THOMAS (1834 – ap. 1892), facteur d'orgues, et d'Anne RONJAT (1844 – av. 1892), corsetière.
Epouse à Paris 7e le 15 octobre 1892* Armande Marie Mélanie VERMANT (Paris 8e, 24 novembre 1869* –), fille d'Armand Emile VERMANT (1832 – av. 1892), caissier, et de Marie Louise Henriette ARNAUD (1845 – ap. 1892), couturière.
Il fut admis au Conservatoire de Paris (classe Saint-Yves Bax) en 1887. En 1892, il entra à l'Opéra-Comique pour tenir l'emploi des jeunes trials. Il a été nommé officier d'académie en février 1900.
En 1892, il habitait 10 rue de l'Ouest à Paris 14e.
Sa carrière à l'Opéra-Comique
Il a débuté le 03 octobre 1892 dans le Nouveau Seigneur du village (Colin)
Il a créé le 01 avril 1895 la Vivandière (Lafleur) de Benjamin Godard ; le 05 mai 1896 le Chevalier d'Harmental (Ravanne) d'André Messager ; le 23 mars 1898 l'Ile du rêve (un Officier) de Reynaldo Hahn.
Il y a chanté le Roi l'a dit (Pâcome, 23 mars 1898) ; Mignon (Frédéric) ; Carmen (le Remendado) ; la Dame blanche (Dickson) ; le Farfadet (Bastien) ; le Maître de Chapelle (Benetto) ; Phryné (Nicias) ; Proserpine (Filippo) ; les Rendez-vous bourgeois (Charles). |
Sa carrière à l'Opéra de Paris
Au cours d'un Gala, le 18 mars 1899, il y a interprété les Rendez-vous bourgeois (Charles). |
[création de la Vivandière] Un jeune homme, M. Tony Thomas, s'est beaucoup fait remarquer dans la silhouette d'un petit soldat de touchante naïveté. Le rôle insignifiant pouvait passer inaperçu, et M. Thomas en le créant avec tant d'intelligence en a fait quelque chose de charmant. (Léon Kerst, le Petit Journal, 02 avril 1895)
Jeune trial, a commencé au café-concert. Très amusant dans sa création de Lafleur, de la Vivandière. Bien aussi dans Frédéric, de Mignon. (Adrien Laroque, Acteurs et actrices de Paris, 1899)
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